top of page
  • White Facebook Icon
  • Blanc LinkedIn Icône
  • Blanc Icône YouTube

STANDARDISTE

Le ou la standardiste répond aux appels téléphoniques d'une entreprise. Il assume également une mission de première information du public.

DESCRIPTION MÉTIER

Par téléphone interposé, le ou la standardiste est la première personne avec laquelle on entre en relation avec une entreprise. De son accueil dépend souvent l’image que l’on retient de l’entreprise.

Le standardiste établit les communications en utilisant un standard téléphonique (ou console) plus ou moins perfectionné et donc plus ou moins compliqué à maîtriser.

Il accueille et identifie son correspondant. Dans le doute, il questionne la personne avec laquelle il est en conversation ou reformule la question posée, afin d’en vérifier la cohérence. Il doit donc savoir écouter et s’exprimer clairement et avec courtoisie.

Il transmet les communications en recherchant le numéro de poste de la personne demandée sur un fichier, un annuaire interne ou un écran. Il met en attente son interlocuteur lorsque le poste est occupé. Faire patienter ou gérer la saturation des postes n’est pas toujours facile. En cas d’absence, il note le message à transmette ou réoriente son interlocuteur sur une messagerie vocale ou un secrétariat.

La standardiste répond également aux demandes de renseignements extérieurs. Lorsqu’aucun message n’a été préenregistré sur le sujet, il donne lui-même des informations sur l’entreprise (heures d’ouvertures, accueil du public, adresse du site Internet…).

C’est lui qui, en général, met régulièrement à jour l’annuaire téléphonique de l’entreprise. En cas d’anomalies ou de pannes, il peut faire appel aux services techniques spécialisés.

Le plus souvent seul à son poste, il travaille dans un local fermé spécialement équipé ou parfois dans un lieu ouvert au public. Dans ce cas il assure aussi des fonctions de réceptionniste.

Son travail est plus ou moins contraignant et répétitif suivant que l’entreprise compte un nombre important de salariés ou non. Cet emploi ne demande pas une très grande technicité mais exige en revanche, une attention de tous les instants.

Les standardistes ne sont pas tous à plein temps. Dans certaines branches (hôtellerie, tourisme, spectacles) les horaires peuvent s’effectuer de nuit, voire les samedis, dimanches et jours fériés.

Les standardistes sont aujourd'hui aidés (ou remplacés) par des serveurs vocaux.

ÉTUDES ET FORMATION

Il n’existe pas à proprement parler de diplôme professionnel de standardiste. L’entreprise initie le personnel embauché à l’utilisation de son standard.

Cependant le niveau 3e (DNB diplôme national du brevet) est considéré comme un minimum. Par ailleurs des qualifications professionnelles assez spécifiques de la vie administrative des entreprises peuvent faciliter l’embauche en tant que standardiste et surtout permettre des évolutions au sein de l’entreprise.

niveau bac

  • Bac pro gestion-administration, 

  • Bac pro métiers de l'accueil (ex bac pro ARCU accueil, relations clients et usagers),

  • Bac techno STMG (sciences et technologies du management et de la gestion),

niveau bac + 1

  • MC (mention complémentaire) accueil-réception.

SALAIRES

Dans la majorité des cas le salaire d’un standardiste débutant est de l’ordre du S.M.I.C.

ÉVOLUTIONS POSSIBLES

Les autocommutateurs, les serveurs vocaux, les lignes directes, internet et le téléphone portable réduisent l’utilité du standardiste. De plus en plus celui-ci devient un employé administratif polyvalent (secrétariat, accueil, réception du courrier). 

Pour évoluer le standardiste doit donc acquérir une formation complémentaire, afin d’accéder à d’autres fonctions dans le domaine du secrétariat, de l'accueil ou de la communication à l’intérieur de l’entreprise.

Les structures pouvant les accueillir sont nombreuses : tourisme (information, réservation, vogagiste...), culture, grandes entreprises, foires et salons, administrations publiques...

bottom of page